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AÏKIDO CLUB DE LA TILLE
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Bienvenue
à l´Aïkido Club de la Tille dans un club sympathique pour une pratique dynamique dans votre dojo 2 séances d´essai offertes rejoignez-nous !
L´AÏKIDO (AÏ : union, harmonie KI : énergie DO : voie, chemin) est un art martial moderne d´origine japonaise créé par Morihei UESHIBA Morihei ueshiba

Morihei UESHIBA

en 1945.
Puisé aux sources traditionnelles de l´esprit du Samouraïs Samouraï

Samouraïs

, l´AÏKIDO ouvre sa pratique à des notions plus modernes :
Recherches d´harmonie, de fraternité et de bien-être.
LA COMPETITION N´EXISTE PAS EN AÏKIDO.
L´AÏKIDO est à la fois un art de vivre, une philosophie, une technique de combat, où, sans rivalité, chacun s´investit à la hauteur de ses moyens.
L´AÏKIDO est défini comme un " art martial de paix ". Il ne nécessite pas l´utilisation de la force physique.
Son efficacité repose sur l´utilisation de la force de l´adversaire en la retournant contre lui.
L' AÏKIDO Icone ïkido

AÏKIDO

est un art martial adapté à la pratique féminine, à la pratique des jeunes comme à la pratique des seniors.
À la pratique à mains nues Attaque mains nues

Combat à mains nues

s´ajoute la pratique des utilisant des armes Armes dïkido

Set d'armes

 : Jô

(bâton), Bokken Bokken

BOKKEN

(sabre de bois), Tanto Tanto

TANTO

(couteau).
Bienvenue à
l´Aïkido Club de la Tille!
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ACTUALITÉS

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Inscription possible tout le long de l'année Rejoignez-nous ! Inscrivez-vous vite ! 2 séances découvertes offertes On compte sur vous... Le mardi au dojo, c'est Aïkido
Fiche d´inscription 2019/2020

Nouvelle Inscription Jeune

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Renouvellement Inscription Jeune

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Cours découverte

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Inscription possible tout le long de l'année

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LE CLUB

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LES COURS

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Les cours sont animés par un enseignant BE1/DEJEPS, ceinture noire 4ème Dan UFA.
Les cours sont proposés pour les enfants à partir de 6 ans, pour les adolescents et pour les adultes de tous les niveaux.
accueil d´un nouvel élève peut être effectué tout le long de l´année.
Les cours sont dispensés au Dojo d´Is-sur-Tille à la maison des associations, rue du Colombier.
Le tarif est de 130 euros par adulte et 100 euros par enfant par an (possibilité de paiement, en 1 fois ou en 3 fois, déduire 10 euros pour chaque membre d'une même famille).
Le réglement peut être effectué en espèce, en un chèque, en trois chèques, en coupons sport ANCV ou en chèques vacances ANCV.

L´ASSOCIATION

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L´AÏKIDO CLUB DE LA TILLE a été créé en 2015 suite à la dissolution de son association d´origine le centre social d´Is-sur-Tille.
Le club est affilié à la Fédération Française d´Aïkido et de Budo, et propose des cours d´aïkido.
Aïkido FFAB Ligue de Bourgogne
Affiliée FFAB n° : 5.05.21.020, agrément ministériel Jeunesse et Sport n°06-08-83 du 7 octobre 1985 et du 3 décembre 2004
L´AÏKIDO CLUB DE LA TILLE est une association de loi 1901.
Association déclarée n° : W212008043
Siret : 812 440 089 00017
L´association est conventionnée avec l'ANCV lui permettant d'accepter les coupons sport et les chèques vacances ANCV.
L´association est gérée par des bénévoles.

LES MEMBRES DU BUREAU

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Jacky
Jacky
GROSPRETRE
Educateur 4ème DAN
: 07.50.91.33.08.
Fabrice
Fabrice
RENAUT
Trésorier
: 06.88.89.03.07.
Stébastien
Sébastien
ASDRUBAL
Secrétaire
: 06.73.73.51.83.
Loetitia
Loetitia
RABIER
Présidente
: 06.12.78.14.06.
 

LA SECTION JEUNE

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Clovis
Diane
Enzo
Lidie
Mathis
Soan
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NOUS REJOINDRE

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Section Jeunes

8-14 ans

Mardi 18h30-19h45

100 euros (3 fois possible)

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Section Adultes

+14 ans

Mardi 19h45-22h

130 euros (3 fois possible)

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2 séances découvertes

Tout au long de l´année

Section Jeune ou Adulte

Gratuit

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LES COURS

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Tous les cours sont assurés par Jacky GROSPRETRE, 4ème Dan (diplômé d´état BE1, DEJEPS).
Certains cours pourront être assurés par Stéphane BOUCHON, titulaire d´un brevet fédéral d´Aïkido depuis 2017.
L´enseignement dispensé regroupe les techniques de l´aïkido s´exécutant à mains nues et avec des armes : le tanto (couteau en bois), le bokken (sabre en bois) et le jo (bâton).
Un échauffement adapté sera effectué à chaque début de séance.
Les cours sont généralement hétérogènes, les pratiquants avancés cottoyant les pratiquants débutants afin de mieux les intégrer au cours.
Toutefois, il arrive que le cours soit divisé entre les pratiquants avancés et les débutants afin de répondre à l´évolution de la pratique de chacun.
 
L´équipement de base pour démarrer l´Aïkido est simple : un kimono blanc de type judo (veste renforcée), une ceinture blanche de type judo (de préférence tissée, elle durera plus longtemps).
 
Le dojo est situé à la maison des associations, rue du colombier à Is-sur-Tille.
 
L´aïkido étant un art martial dépourvu de compétitions, de nombreux stages (départementaux, régionaux, nationaux et internationaux) sont organisés pour les adultes comme pour les enfants chaque année.
Parfois, des interclubs sont organisés avec des clubs voisins, voire avec d´autres disciplines afin de s´ouvrir aux diverses formes d´enseignements.
 
Les grades (kyu) sont organisés une fois par an, généralement en fin d´année, et ceci jusqu´au 1er kyu.
La ceinture noire et autres DAN se passent au niveau régional puis national.

COURS JEUNES

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Les cours jeunes sont ouverts aux enfants à partir de 6 ans, ayant versé une cotisation.
Les grades (kyu) sont organisés une fois par an, généralement en fin d´année, et ceci jusqu´au 1er kyu.
  • Mardi : c´est le jour du cours.
  • 18h30-19h45 : c´est l´horaire du cours.
  • 100 euros : c´est le montant de la cotisation annuelle, comprenant la licence fédérale, l´assurance pour toute l´année et les cours (paiement en 3 fois possible).
  • 1 : c´est le nombre de certificat médical qu'un nouvel adhérent devra fournir pour pratiquer.

COURS ADULTES

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Les cours adultes sont ouverts aux jeunes pratiquants à partir de 14 ans et ce sans limite d´âge, ayant versé une cotisation.
  • Mardi : c´est le jour du cours.
  • 20h -22h : c´est l´horaire du cours.
  • 130 euros : c´est le montant de la cotisation annuelle, comprenant la licence fédérale, l´assurance pour toute l´année et les cours (paiement en 3 fois possible).
  • 1 : c´est le nombre de certificat médical qu'un nouvel adhérent devra fournir pour pratiquer.

COURS DÉCOUVERTE

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Vous hésitez à vous inscrire?
Vous voulez essayer un cours GRATUIT avant de vous inscrire?
Vous ne savez pas ce qu´est l´Aïkido?
Venez nous rencontrer au dojo et pourquoi pas faire un essai !
 
Ce cours découverte est pour VOUS et sans engagement de votre part!
Ce cours est accessible à tous et pendant toute l´année.
 
Adultes, enfants, vous pouvez faire un cours découverte à n´importe quel moment de l´année, gratuit et sans engagement.
 
Il suffit de :
  • Remplir la fiche de parrainage du cours découverte
  • Venir 10 minutes avant le début d´un cours pour que nous puissions vous accueillir.
  • Apporter un tee-shirt et un pantalon de survêtement.
  • Prévoir également une paire de sandales ou tongs pour éviter de marcher pieds nus entre le vestiaire et les tatamis.
  • Le dojo vous prêtera des armes si besoin.
  • Les mineurs doivent être accompagnés d´un parent majeur ou représentant légal.

INSCRIPTION 2019/2020

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Pour toute nouvelle inscription, vous devez vous munir des documents suivants :
  • 1 certificat médical de non contre-indication à la pratique spécifique à l'Aïkido (de moins de 2 mois) pour la première inscription.
  • 2 photos d´identité (1 pour les anciens pratiquants, avec le nom au dos).
  • Le montant de la cotisation annuelle (chèque à l´ordre de l´AÏKIDO CLUB DE LA TILLE). Possibilité de régler en trois fois maximum.
  • 1 fiche d´inscription.
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LES STAGES

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Calendrier

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Les Stages

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Les stages, prolongement naturel des cours, assurent une formation intensive et conviviale.
Ils permettent de mieux découvrir le message contenu dans les techniques de l'Aïkido.

CONTACTS

Vous souhaitez des informations complémentaires ou nous rencontrer ?
N'hésitez pas à nous laisser un message : nous vous contacterons dès que possible.
Directement sur place :
   Maison des Associations
   Rue du Colombier
   21120 IS-SUR-TILLE
Géocode :
X :5.11647000
Y :47.52326000
Par Téléphone :
06.12.78.14.06.
Par Mél :
loe.rabier@gmail.com
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EN SAVOIR +

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  1. Courte présentation

    L'aïkido est un art martial japonais fondé par Morihei Ueshiba (1883-1969) dans les années 1920.

    L'aïkido a été officiellement reconnu par le gouvernement japonais en 1940 sous le nom d'aïkibudo.Il a été créé à partir de l'expérience que son fondateur avait de l'enseignement des koryu (écoles d'arts martiaux anciennes), essentiellement le ju-jitsu de l'école daito ryu, le kenjutsu (art du sabre japonais) et l'aïkijutsu.

    L'aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique de Morihei Ueshiba sur le sens de la pratique martiale à l'ère moderne.

    Le terme AIKIDO est composé de 3 kanji signifiant :

       Ai : union, unification, harmonie

       Ki : énergie vitale

    Recherche pour l'unification des énergies vitales

    L'aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l'adversaire, ou plutôt son agressivité et sa volonté de nuire.

    Ces techniques visent non pas à vaincre l'adversaire, mais à réduire sa tentative d'agression à néant.

    L'aïkido peut être considéré comme la concrétisation du concept de légitime défense : une réaction proportionnée et immédiate à une agression.

    Il n'y a pas de combat, puisque celui-ci se termine au moment même où il commence.

    Il n'existe donc pas de compétition en aïkido.

  1. 1883

    Né le 14 décembre 1883 à Tanabe, petite ville portuaire proche d'Osaka, Ueshiba Morihei* était le quatrième enfant et le fils aîné de Ueshiba Yoroku, un fermier aisé.

    Son père était une personne très respectée dans la communauté locale et siégea dans le conseil du village durant vingt ans, sa mère, Itokawa Yuki, venait d'une famille de propriétaires terriens d'ascendance noble.

    Quand il eut atteint ses sept ans, Morihei fut envoyé à Jizodera, un temple bouddhiste proche de la secte Shingon, pour étudier les grands textes classiques du confucianisme et les écrits bouddhistes.

    Il se passiona immédiatement pour les contes merveilleux, les récits de miracle du moine bouddhiste Daishi Kobo le vénérable. Dès cette époque, il commença à faire régulièrement certains rêves.

    Son père Yoroku, qui s'inquiétait de cette propension trop marquée pour le monde de l'esprit et pour le mysticisme, le poussait vers des exercices physiques et lui enseigna le sumo et la natation. Morihei obtint son diplôme de l'école primaire supérieure et fut admis au tout nouveau cours moyen de la préfecture de Tanabe à l'âge de treize ans. Il dut quitter cette école avant d'en avoir le diplôme, mais obtint cependant la possibilité d'entrer à l'institut Abacus de Yoshida où il acheva ses études.

    Peu de temps après, il trouvait un travail à l'office des impôts de Tanabe, service des Revenus fonciers. Tout aurait pu s'arrêter là mais en 1902 Morihei rejoint un mouvement populaire qui protestait contre la nouvelle législation sur la pêche et finit par démissionner de l'adiministration.

    Il monte alors à Tokyo dans le but de prendre son départ dans les affaires et travaille quelque temps comme employé dans le district commercial de Nihombashi puis ouvre son propre magasin : établissements Ueshiba ; librairie et papeterie scolaire.

    La même année, une terrible crise de béri-béri le terasse et le contraint à quitter Tokyo pour se réfugier à Tanabe.

    Peu après son retour, il épousa Hatsu Itokawa - née en 1881 - qu'il connaissait depuis son enfance.

    Ce fut pendant ce premier séjour à Tokyo que Morihei débuta véritablement l'étude des arts martiaux par le jujutsu et le kenjutsu traditionnels.

    * En japonais, le nom de famille est toujours placé avant le prénom.

    1903

    Maître Ueshiba s'engage dans l'armée.

    En 1903, Morihei fut incorporé dans le 37e régiment de la quatrième division d'Osaka.

    Son tempérament et son talent déjà exceptionnel le distingue : on le surnomme « le dieu des soldats » pour sa détermination au travail, son honnêteté, et son habilteté à la baionnette.

    L'anné suivante, lorsque la guerre russo-japonaise éclate, il est envoyé au front comme caporal et revient avec le grade de sergent pour son courage au combat.

    Pendant ses moments de liberté, il continuait à s'intéresser aux arts martiaux et s'entraînait à Sakai, au dojo de Nakai Masakatsu où il étudia l'école Goto du Yagyu-ryu jujustu.

    1907

    Retour à Tanabe.

    Libéré de l'armée en 1907, Morihei retourna à Tanabe pour travailler dans la ferme familliale.

    Il participe beaucoup à la vie du village et devient notamment le dirigeant d'une association locale pour la jeunesse.

    Par ailleurs, son père avait profité d'une visite du judoka Tagaki Kiyoichi à Tanabe pour le convaincre d'enseigner le judo kodokan à Morihei et n'avait pas hésité pour cela à transformer une grange en dojo.

    Morihei n'en continuait pas moins à se rendre assidûment au dojo de Sakai où il ne tarda pas à recevoir le diplôme de l'école Goto.

    Les trois années suivantes, il se fixe à Tanabe et se plonge dans toutes sortes d'activités.

    1910

    Départ pour Hokkaido.

    Ueshiba Morihei à Hokkaido.

    En 1910, alors que sa fille ainée Matsuko vient de naître, il commence à s'intérresser de très près à un projet d'établissement d'une colonie dans l'île septentrionale d'Hokkaido et plus précisément à ses structures gouvernementales.

    Il ne se contentera pas de l'aspect théorique.

    Très tôt il fait appel à des volontaires de son association, constitue un groupe de colons et se retrouve rapidement à la tête d'un ensemble de cinquante quatre familles - un peu plus de quatre-vingt personnes - qu'on appela le groupe Kishu.

    En mars 1912, ils quittent tous Tanabe pour se rendre à Hokkaido où ils arrivent au mois de mai et s'établissent sur un emplacement que Morihei avait reconnu et choisi au cours d'un voyage préparatoire, au lieu-dit de Shirataki, près du village de Yobetsu.

    Cet endroit était encore inculte et les arrivants eurent à lutter contre des conditions atmosphériques épouvantables et durent faire face à d'énormes difficultés pour fonder dans un lieu si sauvage le village qui porte encore le nom de Shirataki.

    Le groupe Kishu, opiniâtre, réussit à mener à bien de nombreux projets, envers et contre tout : cultiver de la menthe, élever des chevaux, se lancer dans l'industrie laitière, développer l'exploitation du bois de construction, etc...

    Rien ne les arrêta.

    Morihei se démena pour assurer les succès de cet établissement qui lui tenait tant à coeur.

    Il est directement à l'origine de nombreuses entreprises ambitieuses comme la construction d'une rue marchande à Shirataki, l'amélioration des conditions de logement, la création d'une école.

    1915

    Rencontre avec Sokaku Takeda.

    Portrait de Sokaku Takeda.

    En février 1915, Morihei fit la connaissance de Takeda Sokaku, le célèbre maître du daito-ryu, dans une auberge à Engaru où il était lui-même de passage.

    Ce dernier décida de lui enseigner les techniques secrètes de Daitoryu.

    Morihei devint l'un des meilleurs élèves de Sokaku qui lui remit un diplôme de l'école Daitô.

    Dès son retour, il ouvre un dojo et invite le Maître Takeda.

    Il lui construit une maison et s'occupe totalement de lui.

    Grâce à l'expension de l'exploitation du bois, Shirataki devint vite une petite ville prospère.

    Le 23 mai 1917, hélas, le village fut totalement détruit par un gigantesque incendie.

    Le printemps suivant, Morihei qui avait été élu membre du conseil du village fut entièrement pris par la reconstruction de Shirataki.

    En juillet de la même année naissait son fils aîné Takamori.

    1919

    Rencontre avec Wanisaburo Deguchi.

    Wanisaburo Deguchi et Morihei Ueshiba.

    A la mi-novembre 1919, Morihei eut la douleur d'apprendre que son père était gravement malade .

    Il abandonna Hokkaido pour retourner à Tanabe, mettant ainsi fin à une aventure de huit années.

    Pendant son voyage de retour, Morihei appris que Deguchi Onisaburo, maître spirituel d'une secte en pleine expansion : Omoto-kyo, et célèbre pour son chikon kishin - technique de méditation, du divin - se trouvait près de Ayabe.

    Morihei se sentit le besoin d'aller le voir et resta à ses côtés jusqu'au 28 décembre.

    À la demande qu'il fit de prier pour son père, Onisaburo répondit : « Votre père est très bien comme il est ».

    Ces mots firent sur lui une impression profonde.

    Ueshiba Yoroku décéda le 2 janvier 1920 à l'âge de 76 ans.

    Sa mort fut un coup très rude pour Morihei et ouvrit chez lui une période de confusion intérieure et d'instabilité émotionnelle.

    Il ne tergiversa pas.

    Peu de temps après, à la recherche d'une vie spirituelle, il rejoint Deguchi Onisaburo à Ayabe avec toute sa famille.

    Pendant huit ans encore, il vécut dans un petit logement derrière l'école primaire à l'intérieur même de l'enceinte sacrée du Omoto-kyo.

    Durant tout ce temps, il eut la confiance absolue du maître et participa à de nombreux exercices et pratiques spirituelles de la secte.

    Très vite, avec l'assentiment de Onisaburo, Morihei transforma une partie de sa propre habitation en dojo avec dix-huit nattes de paille et ouvrit son « academie Ueshiba » où il enseigna les arts martiaux aux adeptes d'Omoto-Kyo.

    Il était dit pourtant que Morihei ne serait pas épargné.

    Sa première année à Ayabe fut à nouveau marquée par une tragédie personnelle : il perdit ses deux fils emportés tous les deux par la maladie.

    Takemori mourut au mois d'août, âgé de trois ans, et, en septembre, ce fut le tour de son second fils, Kuniharu, âgé de un an.

    Pendant l'année qui suivit l'arrivée de Morihei à Ayabe, l'enseignement dispensé à l'académie Ueshiba fut bientôt reconnu et le bruit courut qu'il y avait là, à Ayabe, un maître exceptionnel en arts martiaux.

    Le nombre d'adeptes de l'Omoto-kyo qui venait s'entraîner augmenta régulièrement et les soldats de la proche base marine de Maizuru s'y intéressèrent à leur tour.

    1921

    Naissance de l'Aïkido.

    Morihei Ueshiba.

    Mais le 11 février 1921, les autorités décidèrent de supprimer la secte.

    Un acte qui fut connu plus tard comme le « premier incident Omoto ».

    Plusieurs personnes, dont Onisaburo, furent arrêtés.

    Heureusement, cet évènement n'eut pas de répercussion sur l'académie Ueshiba déjà très renommée.

    1921 fut aussi l'année de naissance de Kisshomaru.

    Les deux années suivantes, Morihei tenta d'aider Onisaburo, qui avait été remis en liberté sous caution, à reconstruire Omoto-kyo.

    Il prit la charge de neuf cents tsubo de terre environ dans le pays de Tennodaira, qu'il exploita tout en continuant à enseigner à l'académie Ueshiba.

    De cette façon, il donnait à sa vie la parfaite cohérence qu'il recherchait.

    Il avait toujours été persuadé de l'intimité profonde entre les arts martiaux et la culture du sol et ce sentiment proche de son coeur ne le quitta jamais.

    À partir de cette période, la pratique des arts martiaux chez Morihei devint plus intensément spirituelle et il s'absorba de plus en plus dans l'étude du kotodama.

    Cela le conduisit à s'éloigner peu à peu des traditions du Yagyu-ryu et du Daito-ryu jujutsu, et à développer une approche personnelle qui faisait de la technique l'application dans le monde visible des principes divins.

    Il brisait les barrières entre l'esprit, l'âme et le corps.

    En 1922, cette synthèse fut nommée aiki-bujutsu et connue du public comme le Ueshiba-ryu aiki-bujutsu.

    1924 est une date décisive dans la vie de Morihei et l'aventure cruciale qu'il vécut cette année là conditionna beaucoup de choses dans son développement intérieur.

    Le 13 février, fidèle à lui-même, il quitte secrètement Ayabe en compagnie de Deguchi Onisaburo.

    Ils partent vers la Mandchourie et la Mongolie à la recherche de leur monde, un lieu sanctifié où ils pourraient établir un état nouveau guidé par des préceptes religieux et par la lumière de l'Esprit.

    Le 15, ils arrivent à Mukden où ils rencontrent Lu Chang K'uei, un puissant seigneur de guerre mandchou.

    Morihei porte alors le nom chinois de Wang Shou Kao.

    Ensemble, ils conduisent l'armée autonome du nord-ouest - connue aussi comme l'armée indépendante de Mongolie - à l'intérieur du pays.

    Cependant leur expédition était vouée à l'echec dès le début ; ils étaient les victimes d'un complot tissé par un autre chef militaire soucieux de son pouvoir, Chang Tso Lin, et, lorsqu'ils atteignent, le 20 juin, le Baian Dalai, les troupes chinoises prévenues sont là pour les arrêter.

    Morihei et Onisaburo et quatre autres personnes furent comdamnées à mort.

    Le destin voulut qu'au moment où ils devaient être exécutés, un membre du consulat japonais intervint, réussit à obtenir leur libération et s'occupa de leur retour au Japon.

    Morihei essaya ensuite alors de reprendre son mode de vie précédent partagé, entre son enseignement à l'académie Ueshiba et le travail à la ferme Tennodaira.

    Il s'intéressa aussi au sojutsu - technique de la lance - et continuait son entraînement intensif au sabre et au jujutsu.

    Mais il avait subi une profonde mutation intérieure.

    Il avait été marqué par ses expériences face à la mort, notamment sous le feu au front, et avait, découvert pendant ces moments particulièrement intenses qu'il pouvait distinctement percevoir des éclairs lumineux sur la trajectoire que devaient emprunter les balles.

    La connaissance de cette formidable capacité intuitive fut une expérience fondamentale pour Morihei.

    A son retour au Japon, les manifestations de cette force spirituelle apparurent bientôt en de multiples occasions.

    1926

    Notoriété croissante de Maître Ueshiba.

    Morihei Ueshiba.

    Quand l'aiki-budo prit son essor, il commença à toucher un nouveau public et attira des adeptes célèbres.

    L'un des premiers fut l'amiral Takeshita Isamu qui, vers la fin de l'année 1925 invita Morihei à Tokyo.

    Il séjourna à la résidence du précédent premier ministre Gombei Yamamoto, où il fit quelques démonstrations de son art devant les notoriétés qu'il impressionna considérablement.

    Morihei enseigna aussi les arts martiaux pendant vingt et un jours au palais du prince héritier.

    Au printemps 1926.

    Il se rend à nouveau à Tokyo sur une nouvelle invitation de l'amiral Takeshita.

    Il enseigne à la cour et à la famille impériale aussi bien qu'aux officiers de l'armée, et à quelques grands noms des milieux financiers.

    Ce séjour de Morihei à Tokyo fut longtemps prolongé, mais pendant l'été, pris de troubles intestinaux, il tombe malade et se trouve forcé de retourner à Ayabe.

    Février 1927, nouvelle invitation de l'amiral Takeshita.

    Un choix s'impose alors et la solution ne fait pas de doute.

    Il quitte Ayabe pour la troisième fois et toujours avec l'assentiment de Onisaburo, et décide de s'établir définitivement à Tokyo pour se consacrer à l'enseignement des arts martiaux.

    Après deux années de logements temporaires, Morihei s'installe dans une maison proche du temple Sengaku à Kuruma-cho, où il transforme une chambre de vingt-huit nattes en dojo.

    Il compte déjà parmi ses élèves de l'époque Isamu Fujita, Shoyo Matsui, ainsi que Kaizan Nakazato et l'acteur Kabui Kikugoro Ennosuke VI.

    En 1930, Morihei obtint une villa à Ushigome dans le Wakamatsu-cho, et débuta la construction d'un nouveau dojo.

    En attendant la fin des travaux, il avait établi une salle de fortune à Nejirodai et ce fut là qu'en octobre il reçu la visite de Kano Jigoro, le créateur du judo, maître du Kodokan.

    Celui-ci fut très impressionné par le travail de Morihei et le félicita chaleureusement en lui disant : « Vous avez réalisé mon idéal du budo ».

    En conséquence, Kano lui confia deux de ses élèves : Takeda Jiro et Mochizuki Minoru.

    Une autre visite mémorable la même année fut celle du major-général Miura Makoto.

    Particulièrement sceptique sur ce nouveau budo.

    Il rendit visite au dojo dans le seul but de ridiculiser Morihei.

    Le fondateur sut si bien lui faire comprendre son erreur qu'il devint aussitôt son élève.

    Dans la foulée, et à la demande même du major-général, Morihei devint instructeur à l'académie militaire de Toyama.

    1931

    Construction du Kobukan.

    En avril 1931, un dojo d'aiki-budo de quatre-vingt tatamis qu'on appela le Kobukan fut établi dans le Wakamatsu-cho, au lieu même où se tient aujourd'hui le dojo principal.

    Il y eut grand nombre d'adhésions nouvelles ; ce fut l'époque de Kamata Hisao, Iwata Hajime, Funabashi Kaoru, Yugawa Tsutomu et Shirata Rinjiro.

    Pendant les dix années qui suivirent, l'aiki-budo connut sa première période faste.

    Et c'est pendant cette période que le kobukan commença à être connu sous le nom de « dojo de l'enfer » pour l'extraordinaire intensité de ses entraînements.

    Morihei eut beaucoup de travail dans les années qui suivirent car il enseignait non seulement au Kobukan, mais aussi dans d'autres dojos de Tokyo et d'Osaka.

    Les principaux d'entre eux étaient le dojo Otsuka à Koishikawa - financé par Noma Seiji, le président du Kodansha -, le dojo Fujimi-cho à Lidabashi et à Osaka, Zenzaburo Yonekawa, Shioda Gozo et Hoshi Tetsumi furent les uchi-deshi - élèves en internat - de cette époque.

    Morihei enseignait également dans les postes de police de la région d'Osaka sur la recommandation de l'un de ses adeptes : Tomita Kenji, chef de la préfecture de police d'Osaka, ex-gouverneur de la préfecture de Nagano.

    D'autre part, s'ajoutait à ses activités des cours de plus en plus nombreux donnés devant ses élèves du groupe de presse Asahi à Osaka en outre, par l'entremise du Club du japon industriel, il était très demandé dans le monde de la finance.

    En 1932 fut fondée la société pour la promotion des arts martiaux japonais et en 1933, Morihei en est le président.

    Un centre d'entraînement à plein temps, nommé dojo Takeda, est établi en mai de cette année dans la préfecture d'Hyogo.

    Des douzaine d'étudiants vivent là et y travaillent, mettant en pratique l'idéal du fondateur : lier les arts martiaux et la culture de la terre.

    Sumo Tenryu.

    Vers le milieu des années 30, Morihei était devenu célèbre.

    Plus encore que par sa maîtrise dans les divers arts martiaux japonnais, il attire l'attention du public par sa conception originale de l'union de l'esprit, de la pensée et du corps qu'il tente de mettre en application dans son école.

    Pendant cette période, Morihei travaille intensément le kendo au dojo Kobukan, et Nakakura qui deviendra son gendre en 1932.

    En septembre 1939, Morihei est invité en Mandchourie pour faire une démonstration publique.

    Il y combat l'ancien lutteur sumo Tenryu et le cloue au sol d'un seul doigt.

    Morihei continua par la suite ses visites en Mandchourie, même après le début de la guerre du pacifique, acceptant un rôle de consultant dans diverses institutions, comme l'université Kenkoku avec laquelle il est particulièrement lié.

    Il fit son dernier voyage en Mandchourie en 1942, sur l'invitation de l'association des Grands arts martiaux, lors de la célébration du dixième anniversaire de la création de l'état de Mandchoukouo.

    Ce jour là, il effectua sa démonstration en présence même de l'empeureur Pu'Yi.

    Le 30 avril 1940, le Kobukan fut gratifié du statut de « Formation reconnue par le ministère de la Santé et de l'Hygiène ».

    Le premier président en fut l'amiral Takeshita, qui avait beaucoup fait pour son développement.

    La même année, l'académie de Police où Morihei enseignait adopta l'aiki-budo comme référence officielle.

    Par suite des troubles de la guerre du Pacifique, l'un après l'autre, les élèves du dojo de Tokyo partirent au front.

    Kisshomaru était alors étudiant à l'école supérieure universitaire de Wasada, et avec Ozawa Kisaburo et d'autres jeunes élèves en aikido, il prit la responsablité de maintenir le dojo actif.

    Ainsi, en 1941, l'aiki-budo fut inclus dans le Butokukai - corps gouvernemental réunissant tous les arts martiaux dans une seule organistaion - et mon père désigna Hirai Minoru pour représenter et diriger le Kobukan, devenu la section aiki du Butokukai.

    Paradoxalement, ce fut à cette période que le nom aikido devint vraiment connu de tous.

    En réaction au pis-aller de ces nouveaux arrangements faits dans l'urgence du moment, par lesquels l'aikido était réduit à une section du Butokukai, et afin de préserver pour les générations futures l'esprit budo qu'il avait créé, Morihei décida d'établir une nouvelle base à l'organisation de l'aikido dans la préfecture d'Ibaragi.

    Il laissa à Kisshomaru alors la charge des dojo dans le Wakamatsu-cho et se retira avec sa femme à Iwama, vivant là très simplement jusqu'à la fin de la guerre, dans une grange grossièrement aménagée.

    À Iwama, Morihei commença la construction de ce qu'il nomma le ubuya - lieu de naissance -, le cercle sacré de l'aikido : un ensemble comprenant l'autel de l'aiki, qui fut complété en 1944, et comprend de très belles sculptures.

    Quarante-trois divinités y ont été enchassées comme gardiennes de l'aikido.

    Quant au dojo, connu maintenant comme le dojo Ibaragi, il fut achevé en 1945 juste avant la fin de la guerre.

    Morihei lui-même planifia la structure de l'ensemble selon les principes du Kotodama.

    Par exemple, le bâtiment principal, le hall de prière, le torii et leur disposition, suivent la loi des trois principes universels : le triangle, le cercle, le carré, symboles des exercies de respiration dans l'étude du kotodama :« Lorsque le triangle, le cercle, et le carrée sont réunis dans une rotation sphérique, il en résulte un état de clarté parfaite.

    Ceci est la base de l'aikido. » expliquait Morihei.

    Pendant toute la période des affrontements, je luttai pour préserver le dojo Kobukan en dépit de la conjoncture désastreuse et des bombardements massifs de Tokyo par l'US Air Force.

    Le dojo fut sauvé, mais il fut utilisé après la guerre comme refuge par plus de trente familles privées de logement, si bien que la pratique de l'aikido y devint impossible.

    La direction de l'aikido fut alors transférée à Iwama où Morihei vivait tranquillement, s'occupait de la terre et enseignait aux jeunes de la région.

    Au lendemain de la défaite, les arts martiaux eurent une période de déclin, l'aikido aussi.

    Morihei ne s'en préoccupa jamais parfaitement confiant dans l'avenir de sa discipline.

    Quoi qu'il en soit, il fallut travailler dur, ensemble, pour lui rendre peu à peu sa place dans un Japon renaissant.

    1946

    Apparition de l'Aîkikaï.

    Morihei Ueshiba.

    Quand il sembla que la confusion générale était calmée, il a été décidé de ramener la direction de l'aikido à Tokyo.

    Le 9 février 1948, le ministère de l'éducation autorisa le rétablissement de l'Aikikai avec des statuts modifiés.

    À cette époque le dojo principal de Tokyo fut rebaptisé dojo Ueshiba, « centre mondial de l'aikido ».

    Après le rétablissement de l'Aikikai Kisshomaru eut la responsabilité d'améliorer l'organisation existante et d'établir celle du futur.

    Pendant ce temps-là, Morihei restait à Iwama dans la contemplation et la pratique des arts martiaux.

    Jusqu'en 1950 encore, Morihei voyagea à travers le Japon pour répondre aux innombrables sollicitations qu'on lui adressait afin qu'il enseigne et se produise en démonstrations ou en conférences.

    Alors qu'il approchait des soixante-dix ans, sa technique souveraine, s'écoulait comme un fleuve de son esprit sans limite, mettait en évidence la force physique qui caractérisait ses jeunes années.

    Tout l'accent de l'aikido abouti des derniers temps était liés sur sa nature essentielle : l'amour.

    Le premier signe de l'aikido « ai »qui signifie harmonie se lit de la même façon que le signe « amour ».

    Morihei insista de plus en plus sur l'imbrication de ces deux sens.

    1952

    L'illumination.

    Morihei Ueshiba.

    Au printemps de l'année 1952, Morihei rencontre un officier de marine, maître de kendo, qui le défie.

    Il accepte et gagne sans, pour ainsi dire, avoir eu à combattre ; il avait pu visualiser la trajectoire des coups avant que le sabre en bois de l'officier n'ait eut la possibilité de le toucher.

    Tout de suite après ce duel, il alla se rafraîchir près d'un puit où il eut un sentiment de grande paix et de grande sérénité.

    Il lui parut soudain qu'il baignait dans un nimbe de lumière dorée descendue du ciel.

    on corps et son esprit devenaient de l'or.

    Cette expérience intense et unique fut sa révélation personnelle, son satori.

    À cet instant, tout lui devint clair.

    Il comprit le lien qui l'unissait à l'univers, il comprit un par un les autres principes philosophiques sur lesquels l'aikido est fondé.

    C'est de ce jour qu'il estima devoir désigner son enseignement sous le nom de aiki-budo plutôt que aiki-bujutsu.

    La substituion du caractère do à celui de jutsu changea entièrement l'esprit de l'étude : on passe de « la technique martiale de l'aiki » à « la voie martiale de l'aiki ».

    1954

    Propagation de l'Aïkido.

    Morihei Ueshiba sur le toit du Takashimaya.

    En 1954, les quartiers généraux de l'aikido furent déplacés à Tokyo, et le dojo de Tokyo prit le titre officiel de « Fondation Aikikai » : le Hombu dojo de l'aikido.

    En septembre 1956 l'Aikikai effectua la première démonstration d'arts martiaux en public depuis la fin de la guerre sur le toit du grand magasin Taskashimaya, au quartier Nihombashi de Tokyo.

    La démonstration dura cinq jours et eut un grand retentissement auprès de dignitaires étrangers qui se trouvaient là.

    Morihei ne fut jamais partisan de ce genre d'exhibition mais il comprenait que le Japon rentrait dans une ère nouvelle et c'est pourquoi il laissa faire ; ainsi l'aikido se développerait dans le futur au rythme de son temps.

    Et l'aikido s'installe insensiblement dans toutes les consciences.

    Le nombre d'élèves augmentait partout à travers le monde.

    Au Japon même, de nouveaux dojos s'établissaient dans tout le pays.

    Il s'etendaient dans les universités, les administrations, les entreprises ; il entrait dans un nouvel âge d'or.

    Tandis qu'il vieillissait,Morihei se retirait peu à peu de l'organisation de l'Aikikai, laissant à Kisshomaru entièrement la charge de l'enseignement au Hombu dojo.

    Il continuait cependant à faire des démonstrations.

    En janvier 1960, la télévision fixa les techniques du fondateur sur un film qui fut intitulé : « Le maître de l'aikido. »

    1960

    Expansion de l'aïkido.

    Morihei Ueshiba à l'aéroport d'Hawai.

    En mai 1960, financée par l'Aikikai de Shinjuku à Tokyo, eut lieu l'une des plus fameuses démonstrations de son art.

    Morihei avait tenté d'y présenter l'essence de l'aikido.

    Tous ceux qui y assistèrent en gardèrent une impression profonde.

    Plus tard cette même année, Morihei avec Uno Yosaburo - dixième dan kyudo - fut honoré du shijuhosho par l'empereur Hirohito.

    Seules avent eux, trois personnes du monde des arts martiaux avaient obtenu cette récompense : le maître de judo Mifune Kyuzo, et les maîtres de kendo Ogawa Kinnosuke et Mochida Seiji.

    Le 28 février 1961, Morihei partit pour les états-Unis sur l'invitation de l'Aikikai de Hawaï.

    Lors de sa visite, le fondateur s'exprima en ces termes : « Jusqu'à présent, je suis resté au Japon pour édifier un pont en or qui puisse unifier tout le Japon.

    Je construirai à Hawaï un pont d'argent et dans cinq années qui viennent, je souhaite pouvoir lancer ce pont sur le monde entier pour en réunir les divers pays et que l'aiki né de l'étude des arts martiaux puisse unir les peuples et donner au monde son harmonie, dans le véritable esprit du budo, en le baignant d'une force immuable d'amour. »

    1962

    60 ans de pratique.

    Morihei Ueshiba à Iwama.

    Le 8 août 1962, un grand festival fut organisé au temple aiki d'Iwama pour célébrer les soixante ans de pratique de Morihei, et, en 1964, il reçut une distinction spéciale de l'empereur Hirohito en reconnaissance pour sa contribution exceptionnelle aux arts martiaux.

    La première pierre d'un Hombu dojo tout neuf est posée cérémonieusement à Tokyo, le 14 mars 1967.

    Le même jour à Iwama, Morihei effectuait le premier labour traditionnel de la fête du printemps.

    Le 15 décembre de la même année, le nouveau dojo ; immeuble moderne de trois étages, est terminé.

    Morihei ne garda l'usage que d'une seule pièce pour travailler et dormir ; c'est dans cette pièce que sont exposés aujourd'hui les objets qu'il utilisa pour son entraînement quotidien.

    1968

    Cérémonie commémorative.

    Le 12 janvier 1968, une cérémonie commémorative célèbre l'achévement du nouveau Hombu dojo.

    Morihei parla alors de l'essence de la technique aikido.

    Plus tard dans la même année, il fit encore un démonstration : c'était au Kokaido à Hibiya, toujours pour fêter la réalisation du nouvel immeuble.

    Ce fut sa dernière apparition en public au service de l'aikido.

    1969

    Disparition de Maître Ueshiba.

    Morihei Ueshiba et Kobayashi.

    Le 15 janvier 1969, Morihei assiste à la célébration de la nouvelle année au Hombu dojo.

    Quoiqu'il ait paru alors en bonne santé, son état physique se détériore très vite à partir de cette date et il s'éteint en paix le 26 avril 1969 à cinq heures de l'après-midi.

    Une veille se tint au Hombu dojo le premier mai, à partir de sept heures dix du soir, et le même jour l'empereur Hirohito lui décernait une dernière distinction à titre posthume.

    Ses cendres furent enterrées dans le temple de la famille Ueshiba à Tanabe, et les mèches de ses cheveux furent conservées comme relique sur l'autel aiki à Iwama, au cimetière familial de Ayabe et grand autel Kuman.

    Lorsque le vénérable Maître s'éteignit, l'Aïkido s'était répandu à travers le monde et était pratiqué par des centaines de milliers de personnes sur les cinq continents.

  1. Objectif

    Au travers de sa pratique martiale, l' Aïkido a pour objectif d'améliorer les relations entre les personnes en favorisant le développement harmonieux de chacun.

    Dans cette perspective, c'est à la valorisation mutuelle qu'il convient de s'employer et non à l'affirmation de soi au détriment de l'autre, et c'est la raison pour laquelle la compétition, qui glorifie le vainqueur, n'a pas sa place dans cette discipline.

  2. Principes de travail

    L'objectif de l' Aïkido est extrêmement vaste et ambitieux.

    Il ne faut donc surtout pas tenter de le réduire à un ensemble de techniques ou de « trucs » pour apprendre à court terme (même si cet aspect est également pris en compte).

    Il convient au contraire de bien le considérer comme un engagement sur une voie (« DO » en japonais) qui suppose une recherche permanente et un souci constant de perfectionnement tant sur le plan technique, physique que mental ou relationnel.

    A ce titre, dans le cadre de la pratique, les rôles de Uke (celui qui attaque, qui subit la technique et chute) et de Tori (qui est attaqué et applique la technique) sont d'égale importance et doivent être abordés avec le même sérieux car ils constituent les deux faces indissociables de la situation qui sert de cadre d'étude.

    Dans cette même logique et conformément à l'objectif de la discipline, chacun doit s'efforcer de pratiquer avec le plus de partenaires possible, représentant des types humains différents de par l'âge, le gabarit, le sexe ou le niveau technique. La tentation est souvent grande de ne travailler que par affinité, mais ce serait là limiter considérablement la portée de l'expérience que vous pouvez vivre dans le Dojo.

  3. Comment se pratique l' Aïkido ?

    Debout ou à genoux, l'aïkidoka utilise des techniques de projection et d'immobilisation avec un ou plusieurs partenaires, armés ou non.

    L'étude des armes (sabre, bâton, couteau) contribue grandement à la compréhension de l'Aïkido et permet une progression plus rapide.

    Les différents degrés avant la ceinture noire sont appelés KYU (Du 6ème au 1er, ils correspondent aux couleurs de ceinture en judo ou en karaté).

    Ensuite ce sont les DAN: 1er, 2ème, 3ème.

    L'aïkidoka porte un kimono ou KEIKOGI blanc, une ceinture ou OBI, et à partir d'un certain niveau, un HAKAMA, vêtement traditionnel japonais.

    Les chutes ou UKEMI ne sont pas l'aboutissement du combat; elles permettent d'amortir le poids du corps par une roulade et surtout de se relever rapidement pour faire face à nouveau.

    Une séance d'entraînement comprend 3 phases : la préparation physique et mentale (assez courte, quelques minutes), le travail des techniques et le retour au calme (assez court également).

  4. Qui peut pratiquer l'Aïkido ?

    De part sa nature, la non violence, la non opposition, l'utilisation de la force et de l'énergie du partenaire, L'AIKIDO PEUT ETRE PRATIQUE PAR TOUS, sans distinction de sexe et d'âge.

  5. Qu'est ce que l'AIKIDO ?

    L'Aïkido est un Art Martial japonais basé sur des mouvements circulaires destinés à projeter et à contrôler l'attaquant sans dommage.

    A partir d'une attaque simulée, l'Aïkido banalise l'attaque et conduit le pratiquant vers une réponse adaptée : ne pas fuir, faire face à l'attaquant avant de se déplacer et d'esquiver.

    L'esprit de non violence caractérisant l'Aïkido, permettent au pratiquant d'acquérir les valeurs morales et la connaissance de ses capacités physiques nécessaires à la maitrise de soi.

    Les techniques d'Aïkido s'appuient sur la souplesse et l'utilisation de l'énergie de l'attaquant plutôt que sur la force physique.

    Les pratiquants développent un ensemble de principes et d'attitudes visant à résoudre les conflits de manière calme et mesurée.

  6. L'Aïkido et les jeunes

    L'aïkido est une discipline martiale pouvant être parfaitement pratiquée par les jeunes dès l'âge de 8 ans.

    Cette voie traditionnelle s'adapte tout à fait à notre vie moderne en nous apprenant à résoudre les conflits sans violence.

    Respect du lieu où l'on pratique, respect des règles.

    Le jeune prend et trouve sa place au sein du groupe que constitue notre club, en apprenant à se respecter lui-même et à respecter les autres.

    Le développement de l'attention qui est au centre de la pratique, le conduit progressivement à prendre conscience de ses capacités et de son potentiel.

    Il travaille son attitude posturale, le contrôle de soi, sa place dans l'espace et la coordination de ses mouvements.

    Cette voie lui enseigne la sincérité de l'action, le sens de l'effort.

    Il s'ouvre ainsi à sa propre sensibilité.

    L'Aïkido, discipline éducative par excellence, permet aux enfants de s'exprimer pleinement. L'Aïkido est une discipline martiale qui convient autant aux femmes qu'aux hommes.

    Les femmes développent cependant des qualités différentes car elles travaillent moins en puissance.

    Pour ceux qui ont entre 8 et 10 ans, c'est l'apprentissage des techniques de base adaptées aux exigences intellectuelles et physiques de l'enfant.

    Pour ceux qui ont entre 11 et 14 ans, c'est l'apprentissage des techniques en vue de préparer le passage des cours d'adolescents au cours d'adultes.

    L'Aïkido répond aux objectifs généraux de la pratique d'une discipline sportive du 3ème âge.

    Le fondateur a pratiqué jusqu'à la fin de sa vie (86 ans).

  7. Une séance d'Aïkido

    La préparation qui n'est pas un simple échauffement musculaire et mécanique.

       - exercices de respiration, de concentration,

       - l'étude des techniques,

       - le retour au calme.

  8. Techniques

    Des techniques efficaces effectuées sans heurt :

       - techniques à mains nues avec un ou plusieurs adversaires,

       - techniques à mains nues avec un ou plusieurs adversaires,

    Dans l'Aïkido, la nature des techniques ne crée pas d'opposition.

    Elles sont exécutées de manière à guider, canaliser la force ou l'énergie de l'adversaire pour ne faire plus qu'un avec elle et ensuite la neutraliser.

    L'adversaire est soit projeté (chute) ou immobilisé.

    L'étude de l'Aïkido développe et affine la maîtrise des oppositions, tension-détente, force-souplesse tout en gardant une attitude exempte d'agressivité.

    Ce comportement est source de créativité individuelle et permet de transformer les situations de stress et de conflit.

  1. Etiquette et comportement

    En montant sur le tapis et en le quittant, vous devez saluer.

    Saluez toujours en direction du SHOMEN et du portrait du fondateur.

    Respectez vos instruments de travail. Le GI (tenue de pratique) doit être propre et en bon état, les armes rangées lorsqu 'elles ne sont pas utilisées.

    Ne vous servez jamais d'un GI ou d'armes qui ne vous appartiennent pas.

    Quelques minutes avant la pratique, vous devez être échauffé, assis en seiza, tous sur une même ligne. Ces quelques minutes permettent à votre esprit de faire le vide, de se débarrasser des problèmes de la journée et préparent à l'étude.

    Le cours commence et se termine par une cérémonie formelle. Il est essentiel d'être à l'heure pour y participer mais si vous arrivez en retard, vous devez attendre à côté du tapis jusqu'à ce que l'enseignant vous fasse signe de vous joindre au cours. Saluez en montant sur le tapis. Veillez aussi à ne pas perturber le cours.

    La façon correcte de s'asseoir sur le tapis est la position en seiza. Mais si vous êtes blessé au genou, vous pouvez vous asseoir en tailleur. N'allongez jamais les jambes et ne vous adossez pas au mur ou à un poteau. Vous devez être disponible à chaque instant.

    Ne quittez pas le tapis pendant la pratique sauf en cas de blessure ou de malaise.

    Quand le professeur montre une technique, vous devez rester assis en seiza et regarder attentivement. Après la démonstration, saluez un partenaire et commencez à travailler.

    Dès que la fin d'une technique est annoncée, arrêtez immédiatement votre mouvement, saluez votre partenaire et rejoignez les autres pratiquants assis en ligne.

    Ne restez jamais debout sur le tapis sans travailler. S'il le faut, restez en seiza en attendant votre tour.

    Si pour une raison ou pour une autre vous devez absolument poser une question au professeur, allez vers lui, ne l'appelez jamais : saluez-le avec respect et attendez qu'il soit disponible. (Un salut debout suffit dans ce cas).

    Quand le professeur vous montre un mouvement en particulier pendant le cours, mettez vous à genoux et regardez attentivement. Saluez-le lorsqu'il a terminé. Quand il corrige un autre pratiquant, vous pouvez vous arrêter de travailler pour regarder. Asseyez-vous en seiza et saluez de même.

    Respectez les pratiquants les plus gradés. Ne discutez jamais à propos de technique.

    Vous êtes là pour travailler, non pour imposer vos idées aux autres.

    Si vous connaissez le mouvement et que vous travaillez avec quelqu'un qui ne le connaît pas, vous pouvez le guider. Mais n'essayer pas de corriger si vous n'avez pas le niveau YUDANSHA (ceinture noire).

    Parlez le moins possible sur le tapis.

    Ne vous prélassez pas sur le tapis avant ou après le cours. Il est réservé à ceux qui veulent pratiquer.

    Le tapis devrait être balayé chaque jour avant les cours et en fin de journée. Chacun est responsable de la propreté du dojo.

    Il est interdit de manger, boire, fumer, mastiquer du chewing-gum sur le tapis et en dehors pendant la pratique ni sur le tapis à n'importe quel moment.

    Le port des bijoux est à proscrire pendant la pratique.

    On dit habituellement « Onegaï shimasu » ( litt: je vous fait une requête, s'il vous plaît ) au moment su salut du début du cours et « Arigatoo gozaïmashita » ( Merci ) en fin de cours.

    Il convient de faire son possible pour respecter l'harmonie du dojo et donner de la plénitude à la pratique.

  1. Les grades KYU

    La délivrance des grades KYU se fait sous la responsabilité de l'enseignant du club, sans avoir à en référer à une autorité supérieure comme c'est le cas pour les DAN.

    Vous aurez 6 degrés "kyu" à atteindre pour accéder au premier Dan (Ceinture Noire 1er DAN). Le "kyu" doit bien être compris comme un degré dans l'avancement de la connaissance des techniques propre à l'AIKIDO, vous aurez encore besoin de longues années de pratique pour obtenir plusieurs "Dan". Il ne faut en aucun cas considérer les degrés "kyu" dans un sens hiérarchique. ils ne sont là que pour vous indiquer les paliers que vous franchissez dans votre pratique.

  1. Techniques

    Techniques à mains nues avec un ou plusieurs adversaire(s), armé(s) ou non.

    Techniques au sabre, au bâton.

    Toutes les techniques visent au contrôle de l'adversaire, l'amenant à une chute et/ou une immobilisation. Il s'agit de canaliser le mouvement, la vitesse et la force de l'adversaire, de les utiliser sans rentrer en opposition avec eux.

    La plupart des techniques seront étudiées sous leur forme omote et ura. On traduit souvent ces deux mots par positif et négatif. En général et globalement : Omote prendra la forme d'une technique qui rentre sur le partenaire sans donner à l'attaque la possibilité de se développer. Ura prolongera cette attaque, la détournera et guidera l'action sur l'extérieur du partenaire.

  2. Formes de travail

    Travail à mains nues

    Tachi waza : les deux partenaires sont debout.

    Hanmi hantachi waza : Uke est debout, Tori à genoux.

    Suwari waza : les deux partenaires sont à genoux.

    Kaeshi waza : techniques de contre-prises.

    Henka waza : enchaînement et variations.

    Travail à mains nues contre armes

    Tanto dori : travail à mains nues contre couteau

    Jo dori : travail à main nues contre bâton

    Tachi dori : travail à mains nues contre sabre

    Travail avec armes

  3. Formes d'attaques

    Saisies

    Katate dori (Gyaku hammi)

    Ai hammi katate dori

    Ryote dori

    Katate ryote dori (morote dori)

    Kata dori

    Kata dori men uchi

    Ryokata dori

    Muna Dori

    Saisies arrières (Ushiro Waza)

    Ushiro ryote dori

    Ushiro ryohiji dori

    Ushiro ryokata dori

    Ushiro eri dori

    Ushiro katate dori kubi shime

    Frappes

    Shomen uchi

    Yokomen uchi

    Chudan tsuki

    Jodan tsuki

    Mae geri

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